Chapitre 13


Alors que tout le monde manger, Ukyo expliqua seulement l’importance de l’ouverture de l’auberge à Toma. Il mit sous silence la raison de l’abandon des Amysui et leur rôle de gardien. 

Toma : Je comprends mais êtes-vous obligé de vous installer dans cette auberge ?
Ukyo : Oui, car je vais aider à gérer l’auberge. Il est donc nécessaire que je reste sur place.
Toma : Et pour le reste du personnel comment ça se passe ? Cordélia à déjà un travail, Nel et Orion continuent leurs études.
Ukyo : Et bien j’avais pensé que Cordélia pourrait quitter son boulot pour travailler ici en tant que gérante de l’auberge, Eléanore pourrait arrêter ses études et aider quant à Orion je pense qu’il peut continuer sa scolarité.
Toma : Ah ouais et vous décidez comme ça de la vie des gens ?
Ukyo : Ce n’est pas que je décide ou non de leur vie, je fais ce qui leur est le plus facile pour eux s’ils souhaitent continuer de vivre ici.
Toma : Et vous leur avez demandé ce qu’ils en pensent ?
 Ukyo : Je pense qu’ils comprennent ma pensée.
Toma : Bon, admettons qu’ils travaillent eux aussi dans l’auberge, je sais que je n’y connais pas grand-chose dans la gestion d’une auberge mais je ne pense pas qu’avec 3 personnes vous allez pouvoir y arriver.
Ukyo : Et bien j’avais pensé à demander à leur entourage sinon, j’ai des sources qui peuvent me permettre d’arranger cela.
Toma : Mouais, je sais pas vraiment qui vous êtes mais je ne vous fais pas confiance, ça c’est une certitude.
Ukyo : Je ne te demande pas de me faire confiance. Je suis juste là pour les aider.
Cordélia : Bon est si on commençait par manger, j’ai faim moi.
Orion : Ouais je crève la dalle moi aussi. Et puis voir ces plats délicieux…miam.

Dans un léger soupir, Toma accepta l’avis de Cordélia et d’Orion. Ils mangèrent à leur faim discutant de tout et de rien. De temps en temps, Toma lançait des regards suspects vers Ukyo. Ce dernier fit mine de ne rien voir mais savez que Toma ne l’appréciait guère.

Cordélia : Bon, demain je vais dire à Ikki que je vais ouvrir l’auberge mais d’ici quelques semaines. Je dois pouvoir tout préparer avant l’ouverture.
Eléanore : Quant à moi je pense aussi aider dans le développement de l’auberge.
Toma : De quoi ? Et tes études ?
Eléanore : Je pense les arrêter pour le bien de nous trois.
Toma : Et tu as pensé pour ton bien ?
Eléanore : Je sais que je devrais continuer mes études, mais je ne peux pas laisser ma sœur gérer l’auberge toute seule, je veux la soutenir aussi.

Toma ne protesta pas la raison de sa chérie car il comprenait parfaitement ce sentiment.

Ukyo : Bon ça fait 3 personnes déjà, il serait préférable d’en embaucher 5 autres. Pour que l’auberge fonctionne bien.
Cordélia : Je pense m’occuper du recrutement directement en ville en y laissant des annonces.
Toma : Il serait aussi intéressant d’en mettre à l’université ça peut toujours intéresser des personnes.
Ukyo : Oui, très bonne idée Toma. Ca élargie en même temps la zone.
Orion : Et moi dans tout ça, je fais quoi ?
Cordélia : Essaie d’en parler à ton école peut être que des élèves ont des grands frères ou grandes sœurs qui cherche du travail.
Orion : Mouais.
Ukyo : Ne t’en fais pas Orion, tu as aussi un rôle à jouer dans la gestion de l’auberge va pas croire que tu es mis à l’écart.
Orion : Ah ouais lequel ?
Ukyo : Je t’en parlerai plus tard, quand on sera que tout les deux.

Après avoir fini de manger, Toma resta aussi dormir à l’auberge pour la soirée. La nuit fut difficile pour tout le monde du à cette histoire assez étrange sauf pour Ukyo qui dormait à point fermé dans sa nouvelle chambre.
Le week-end fini, Toma et Eléanore partirent en cours ainsi qu’Orion. Aujourd’hui c’était le jour de repos de Cordélia et elle se retrouvait donc seule avec Ukyo. Ce qui l’arrangea.

Cordélia : Dis-moi Ukyo. Tu as mentionné des « pouvoirs », tu peux m’en parler un peu plus ?
Ukyo : Et bien disons que j’entends par pouvoir des capacités surhumaines que vous avait hérité de vos ancêtres.
Cordélia : Et comment je peux les « réveiller » ?
Ukyo : Avec de l’entrainement.
Cordélia : Explique-moi comment faire ! Je veux voir de mes yeux.
Ukyo : Je ne sais pas si c’est une bonne idée de réveiller tes capacités.
Cordélia : Si tu ne veux pas m’aider je me démerde toute seule. C’est toi qui vois.
Ukyo : Ouais bon bah pour limiter les dégâts je vais seulement te montrer une infime partie de ce que tu peux faire. Mais avant il faut découvrir quel type tu es.
Cordélia : Type ?
Ukyo : Et bien il existe différents types de dons. Il y en a 4 au total : La force et la rapidité qui entraine une anticipation des mouvements de son adversaire en enchainant des coups violents et rapides presque invisibles aux yeux d’un humain normal. La  nature qui met en avant les propriétés naturelles qui vous entoure, l’eau, le feu, la terre et le vent. L’intelligence et le savoir qui se traduit par un développement mental hors du commun permettant ainsi de faire mouvoir des objets, la lévitation : la possession ainsi que la télépathie et la télékinésie. Le dernier regroupe la combinaison des trois types que je viens de te citer. Mais jusqu’à présent il n’y eu qu’une personne qui eu ce don là. Et après lui, personne d’autre n’a pu le développer.
Cordélia : Et qui est cette personne ?
Ukyo : Une personne qui n’avait rien d’un humain comme nous. J’ignore d’où il vient, s’il vient d’une autre planète. Mais je sais que des anciens en savent plus sur lui. C’est tout ce que je peux te dire sur lui.
Cordélia : Ok, bon maintenant apprend de quel type je suis.
Ukyo : D’accord, pour cela tu vas devoir subir des épreuves qui vont déterminer ce type. Mais je pense avoir déjà ma petite idée sur ce dernier. C’est pour ça que je vais donc t’amené dans un lieu spéciale.

Cordélia, intriguait par toute cette histoire, suivi Ukyo qui l’emmena dans un lieu.
En attendant, Orion était assis dans la salle de classe écoutant à moitié la prof.

Ryo : Et bah t’en fait une tête, qu’est ce qui ne va pas ?
Orion : Oh pas grand-chose, on va ouvrir l’auberge et mon truc à moi c’est de faire tourner la nouvelle. J’ai l’impression d’être inutile.
Ryo : C’est génial que vous ouvriez l’auberge. Mais je ne pense pas que tu auras que ça à faire une fois qu’elle sera ouverte. Il y aura beaucoup de boulot je pense.
Akemi : De quoi vous parlez les gars ?
Ryo : La famille  d’Orion va ouvrir l’auberge où ils habitent.
Akemi : Ah ouais ? C’est génial.
Orion : Ouais… si vous l’dites.

Le cours prit fin et Orion parti en direction du toit pour se retrouver seul.

Ryo : Et bien, il n’a pas l’air de s’en réjouir.
Akemi : Tu as des détails sur l’ouverture de l’auberge ?
Ryo : Tu devrais essayer d’aller lui parler.
Akemi : Ouais, j’vais voir ce que je peux faire. En attendant essaie de nous trouver à boire ^^ Tu sais ce qu’on aime !!!

Akemi rejoignit peu de temps après Orion qui était allongé à même le sol. Elle s’allongea à côté de lui et regardaient tous les deux les nuages.

Akemi : Qu’est ce qui te tracasse ? T’es sur que ce n’est que l’auberge ?
Orion : Oui pourquoi tu me le demande ?
Akemi : J’ai l’impression que tu me caches autres choses.
Orion : Mmmh. Disons que c’est un peu compliqué à comprendre.
Akemi : Tente toujours.
Orion : Et bien c’est assez compliqué à expliquer. C’est comme si durant tout ce temps, j’ignorais tout de moi. J’apprends que mes sœurs adoptives sont en fait mes véritables sœurs. J’apprends que j’ai des pouvoirs dont je n’ai jamais eu conscience et que je dois protéger je ne sais pas quoi.

Akemi regarda Orion surprise par ce qu’il venait de dire. Il vit sa réaction surprise.

Orion : Tu me prends pour un fou ?
Akemi : Heu… non, non,… c’est juste que tu me déballes ça comme ça…
Orion : Ouais bah c’est comme ça que je l’ai aussi vécu.
Akemi : Mais je comprends pas tout. C’est quoi cette histoire de « pouvoir » et de « protéger » ?
Orion : Je ne le sais même pas, lorsque je demande des explications, j’ai seulement droit à « Il faut ouvrir l’auberge ». J’en ai assez que l’on me traite comme un gamin. Je pense être capable de comprendre comme les autres.
Akemi : Pourquoi tu ne leurs expliques pas ça alors. Dis leur que tu n’es plus un gosse. Je pense qu’ils comprendront.
Orion : Mouais.
Ryo : Ah me voila enfin, voici les boissons ^^

Tous les trois se posèrent contre un mur et se laissaient aller.
 Du côté d’Eléanore, elle était avec Toma et Mine. Kent les avait rejoint après avoir fini son cours.

 Mine : QUOIIII !!!! Tu veux quitter l’école pour travailler dans l’auberge ? T’es sûre que ça ira ?
Eléanore : Oui ça ira, il nous faut juste du personnel supplémentaire et en attendant de chercher je continue un peu mes études.
Kent : C’est compréhensible. J’aurai fait la même chose si j’avais été à ta place. Si jamais tu as besoins d’aide pour trouver du monde je peux t’aider.
Eléanore : Ah oui ce serait gentil. Faire passer le mot auprès des professeurs pour ensuite en discuter à certains élèves sérieux. Ca sera plus facile comme ça.
Toma : Mouais, j’aurais préféré que tu finisses tes études quand même, c’est la base des choses.
Mine : C’est clair. On va moins rigoler sans toi. Je vais être triste.

Eléanore prit Mine dans ses bras pour lui montrer sa gratitude et la remercier pour la gentillesse qu’elle a eu envers elle dès son arrivé ici.

Eléanore : Mine, je ne fais qu’arrêter l’école, je ne vais pas te perdre de vue. Tu es ma première véritable amie que j’ai eu, tu penses réellement que je vais t’abandonner ? Il n’en ait pas question. Et puis si tu veux venir à la maison n’hésite pas, tu seras toujours la bienvenue.
Mine : *snif* ça y est à cause de toi je pleure. Je sais même plus quoi dire.

Mine s’enfonça encore plus dans ses bras comme si ce geste symbolisait leur amitié. Toma et Kent les regardèrent avec un sourire.

Toma : Au fait j’y pense, tu seras présente pour le festival de l’école ?
Eléanore : C’est quand ?
Mine : Dans 3 semaines. Normalement les profs vont commençait à donner le rôle d’organisateur dans chacune des classes, n’est ce pas frangin ?
Kent : En effet, nous allons le faire aujourd’hui.
Eléanore : Je pense que ce sera bon pour le festival mais qu’est ce qui s’y passe exactement, je n’en ai jamais fait.
Toma : Le festival se déroule ainsi. Les différentes classes de l’université propose une activité à faire, cela peut être un café, une pièce de théâtre une exposition, et tant d’autre. Une fois l’activité choisi, le responsable de la classe va commander les élèves en leur donnant les rôles à faire pour réaliser les tâches à faire. Et l’on prépare le festival jusqu’à la veille. Ensuite, toutes les personnes de l’extérieure peuvent y venir et profiter d’une magnifique journée.
Mine : Et à la fin, pour clôturer ce festival, un magnifique feu d’artifice sera lancé. Comme j’ai hâte d’y participer.
Eléanore : Houa ça à l’air super. J’espère pouvoir rester jusque là. J’ai vraiment hâte de voir ça.
Kent : Bon je dois vous laisser. On se voit à la fin des cours.
Mine : Ok, bon courage Kent.
Kent : Fait bien attention à toi.

Kent parti en direction de l’université. Toma, Eléanore et Mine retournèrent en classe. Sur le chemin, une fille appela Eléanore. Elle se dirigea vers elle.

Mine : Tu nous rejoins en classe Nel !!!
Eléanore : D’accord ^^

Toma et Mine partirent donc dans la classe.

Eléanore : Oui, c’est pour quoi ?
??? : Pardon de te déranger mais j’aimerai parler de quelque chose avec toi.
Eléanore : Bien sur.
??? : Tu peux me suivre, je ne veux pas que notre conversation soit entendu par d’autre.

La jeune fille l’entraina à l’arrière du bâtiment, à l’abri des curieux.  

Eléanore : Alors de quoi voulais-tu me parler ?


En se retournant, Eléanore vit un groupe de trois filles qui avait rejoins la première.



??? : Quitte le tout de suite !
Eléanore : Pardon ?
??? : Sépare toi de Toma. Comment oses-tu sortir avec lui ? Qui es-tu pour te permettre d’être avec lui.
Eléanore : Mais qui êtes vous ?
Rika : Nous sommes le fan club de Toma. Ancien loubard quelle classe. Je suis la responsable Rika, voici Minato à droite, Orine au centre et Tsumiki. Nous sommes toutes folles de lui. Et toi, tu oses t’approcher de lui.
Minato : Tu vas le regretter.
Orine : Tu ne t’en sortiras pas ainsi.

Les 4 filles s’avancèrent vers Nel. Certains faisaient craquer leurs doigts tandis que d’autre taper le poing dans leur main.

Eléanore : Non n’avancez pas. *dans ses pensées* mince qu’est ce que je dois faire, 4 contre 1 je n’ai pas l’avantage. Au secours que quelqu’un vienne à mon aide. Toma s’il te plait aide moi.

Les 4 filles s’approchèrent de plus en plus près en lui balançant des injures.

Minato : Sale garce tu n’aurais jamais du l’approcher.
Tsumiki : Tu vas mordre la poussière au point de regretter d’être sorti avec lui.
Orine : On va te faire souffrir lentement.
Rika : Et tu n’oseras plus jamais le regarder dans les yeux.
Eléanore : Non n’approchez pas. Ne faites pas un pas de plus.
Rika : Ah ouais et que comptes-tu faire ? Nous envoyer valser dans les airs ?

Eléanore prit de panique hurla de toute ses forces en espérant que quelqu’un l’entendra. Alors qu’une des filles, celle qui s’appelait Tsumiki lança son poing en direction d’Eléanore. Cette dernière ferma les yeux par peur et ne pensa à plus rien. Elle trouva le temps long pour que le poing se percute sur elle. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit Tsumiki ne plus bouger. Les autres filles étaient comme pétrifiée. Nel vit le point de son agresseur trembler. 

Tsumiki : Je n’arrive pas à bouger. Mais… que m’arrive-t-il ?
Minato : Pousse toi je vais m’en occuper.

Malgré l’avertissement de Minato, Tsumiki ne put véritablement pas bouger. Minato sprinta vers Eléanore pour la faire tomber par terre. Les deux filles se retrouvèrent au sol. Minato leva à son tour son poing. Avant même qu’il ne touche Nel, l’attaquante vola dans les airs et se cogna contre un arbre comme si on l’avait jeté contre.

Rika : Mais que se passe-t-il putain ? C’est quoi ces conneries ?
Orine : Heu je m’approche pas d’elle moi.
Toma : Nel !!!

Toma arrivait, Rika et Orine changèrent d’expression comme si elles étaient hypnotisées par ce dernier.
Eléanore vit Toma et se senti directement en sécurité et soulagée. Tsumiki pouvait à présent bouger et Minato se releva même si le choc l’avait désorienté.
Toma couru en direction d’Eléanore et l’aida à se relever.

Toma : C’est vous qui avait fait ça ?
Rika : Non, nous n’avons rien fait. Regarde plutôt ce qu’ « elle » nous a fait.
Eléanore : Mais je n’ai rien fait moi.
Orine : Ah oui et je me suis lancer dans l’arbre peut être.
Eléanore : Mais je n’ai pas bougé. Comment veux-tu que je fasse ça.
Toma : J’en ai rien à foutre de ce qu’il s’est passé, je ne supporte pas  qu’on fasse du mal à ma bien aimé. Et vous avez osé. Vous avez de la chance que je ne frappe pas les filles mais si jamais je vous revois tourner autour d’elle, vous allez le regretter.

Les 4 filles étaient en admiration devant la colère de Toma et s’exécuta immédiatement. Elles partirent en cours.

Toma : *en prenant Nel dans ses bras* Ca va ma chérie, tu n’as rien ? Elles ne t’ont pas fait de mal j’espère.
Eléanore : Je vais bien merci. Mais je ne comprends pas ce qu’il s’est passé.
Toma : Oublie ce qu’il vient de se dérouler, elles ne te feront plus de mal.

Mine arriva peu de temps après. Et vit Eléanore dans les bras de Toma qui était énervé plus que tout.

Mine : Qu’est ce qui s’est passé Toma ? Je t’ai vu détaler comme un lapin, je t’ai même perdu de vue à un moment.
Toma : Des filles ont voulu faire du mal à Nel.
Mine : DE QUOI ? *en regardant Eléanore* Ca va ma belle, elles ne t’ont pas fait de mal ?
Eléanore : C’est bon je n’ai rien, peut être quelques égratignures lorsque je suis tombée mais ça ira. Rien de grave.
Mine : Ouf, je suis soulagée.  
Eléanore : Au fait Toma, comment as-tu su que j’étais ici ?
Toma : Heu… Maintenant que tu me le demandes je n’en savais rien. C’est comme si je t’avais entendu m’appeler au secours. Comme si ta voix avait pénétré mon esprit. Je me suis instantanément mis à courir dans la direction que tu m’indiquais.
Eléanore : Ah ouais bizarre.
Mine : Je trouve ça plutôt romantique, comme si vous étiez connectés l’un à l’autre.
Toma : Ouais… Bon retournant en classe. Le cours va commencer.

Toma, Eléanore et Mine partirent donc en cours.

Ukyo s’arrêta et Cordélia sorti de la voiture.

Cordélia : Mais c’est une salle de sport ?
Ukyo : Exact.
Cordélia : Pourquoi tu m’as amené ici ?

Ukyo : Tu verras…


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