Chapitre
15
Le
restaurant dans lequel Ukyo les avait amené était tout à fait sympa. Cordélia,
Eléanore et Orion en étaient ravis. Un serveur les conduisit à leur table. Ce
dernier déplaça la chaise de façon à ce qu’Eléanore puisse s’assoir et Ukyo en
fit de même pour Cordélia. Puis, il s’asseyait à côté d’elle et Orion de Nel.
Ukyo : J’espère que vous allez vous régaler.
Cordélia : Et comment !!! Je vais me goinfrer oui.
Eléanore : En tout cas le décor est ravissant. Cet endroit est
si reposant.
Orion : Au fait, vous parliez de quoi en bas pendant que je
faisais mes devoirs ?
Ukyo : Et bien tes sœurs ont développé leurs dons mais
chacune différemment. Si tu le souhaites je pourrais également en faire de même
avec toi.
Orion : Carrément, je suis même dégouté d’être le dernier à
ne pas les avoirs développer.
Eléanore : Au fait neesan, demain tu reprends le
travail ?
Cordélia : Ouais, je vais aussi annoncer à Ikki ma
démission pour ouvrir l’auberge et voir si je peux faire de la pub pour trouver
du personnel.
Le
serveur arriva et donna les cartes à tous et reparti aussitôt. Tout le monde
regardait le menu avant de commander. Une fois les plats choisis, le serveur
amena le tout. Cordélia avait les yeux écarquillés en voyant toute cette bonne
nourriture.
Cordélia : Rolalala comme ça m’a l’air trop, trop bon tout
ça.
Ukyo : Et bien régalez-vous. Mais avant cela, je reviens
tout de suite.
Ukyo
se leva de table et intercepta le serveur pour lui dire quelques mots avant de
revenir à la table.
Orion : Qu’est ce que tu lui a dit ?
Ukyo : *lui chuchotant à l’oreille* regarde et apprend.
Cordélia : Non mais c’est quoi ces messes basses ?
Ukyo : Des histoires entre homme.
Cordélia : Mouais, j’vous ais à l’œil.
Eléanore : mmmh c’est un pur régal ce plat.
En
voyant Nel se régaler, Orion, Cordélia et Ukyo goutèrent
à leur tour les plats qu’ils avaient commandés.
Tous les 3 :
TROP BON !!!!!
Eléanore : Chuut !!! Faites moins de bruits on vous
entend dans tout le restaurant.
Les
clients qui étaient présent avaient le regard rivé sur leur table. Certains
rigolaient en voyant leur réaction et d’autres avait été surpris.
Cordélia : Oups, je crois qu’on n’est pas passé inaperçu.
Eléanore : Non, tu crois ?
Orion : En tout cas c’est super bon. Faudra refaire ça Nel
pour l’auberge.
Le
repas continuait dans la bonne ambiance jusqu’à arriver au dessert. A ce moment,
alors que Cordélia avait commandé un thé, un serveur déposa un soliflore à côté
d’elle avec une grande fleur de lys blanc. Elle regarda la fleur surprise et
ravie sans comprendre pourquoi elle avait reçu cette fleur.
Cordélia : *en parlant au serveur* Excusez moi monsieur
mais pour quoi cette fleur ?
Serveur :
Demandez donc à monsieur qui est assis à vos côtés, c’est de sa part.
Cordélia
regarda Ukyo avec de grands yeux traduisant encore plus son étonnement.
Ukyo : Ne me regarde pas ainsi j’ai l’impression d’être
coupable d’un crime grave.
Cordélia : Mais pourquoi ? Et comment savais-tu que le
lys est ma fleur favorite ?
Ukyo : Je n’ai pas eu à le savoir, c’est ce que je vois
quand je te regarde. Et puis n’ai-je pas le droit de faire un cadeau à une
femme que j’apprécie ?
Les
mots qu’avait prononcés Ukyo avaient perturbé Cordélia. Elle ne savait quoi
répondre et buvait son thé silencieusement tout en rougissant.
Orion : *en chuchotant à Ukyo* Alors là c’est la première
fois que je vois ma sœur rougir ainsi et aussi perturbée.
Ukyo
sourit à Orion comme s’il était son frère.
Eléanore : Oh comme c’est romantique.
Cordélia
ne disait plus rien. Elle ne savait même plus quoi penser. Puis elle senti la
fleur tellement elle était ravie d’en avoir une. L’odeur du lys pénétra ses
narines et l’enveloppa. L’odeur lui rappelait de vague souvenir nostalgique
mais ne savait lesquels. Une fois le repas fini, Ukyo alla régler l’addition et
les trois l’attendaient.
Orion : Alors là il a tapé fort Ukyo ^^
Cordélia : Oh t’as fini oui sinon tu vas voir ce que c’est
de taper fort et je n’pense pas que tu vas apprécier.
Orion : Pas la peine de monter sur tes grands
chevaux !
Eléanore : En tout cas il est attentionné comme homme.
Cordélia : Ouais, mais je me demande si vous n’êtes pas de
mèche avec lui surtout ?
Eléanore : Pourquoi tu dis ça ?
Cordélia : A part vous, personne ne savez pour le lys blanc
et c’est impossible qu’il ai deviné comme ça.
Eléanore : Pourtant il faut nous croire, on ne lui a rien dit.
Je vois pas pourquoi on lui parlerai de toi.
Cordélia : Je vous crois mais ça m’étonne encore.
Ukyo
les avait rejoints. Après s’être assuré qu’ils avaient passé une agréable
soirée, il les ramena chez eux. Cordélia n’arrêtait pas de le regarder en coin
en se demandant comment il avait deviné pour la fleur qu’elle serrait dans ses
mains.
Ukyo : Bon et bien j’espère que vous avez bien mangé ^^
Demain tu reprends le travail Cordélia c’est bien ça ?
Cordélia : Ouais, j’annoncerai à Ikki le projet d’ouverture
de l’auberge et en même temps je lui demanderais si j’ai l’autorisation de
poster une annonce au magasin pour
recruter du monde.
Eléanore : Oh, en parlant de ça, j’en ai discuté avec Kent et
il va essayer d’en parler aux autres professeurs pour voir si ça intéresse des
élèves.
Ukyo : Super, ça avance petit à petit. D’ailleurs Orion, je
peux parler avec toi ?
Orion : Oui bien sur !
Cordélia : Bon, nous on va se coucher n’est ce pas
Nel ?
Eléanore : Oui, je commence à tomber de fatigue. Bonne nuit.
Ukyo et
Orion : Bonne nuit.
Orion
‘approcha d’Ukyo. Ce dernier l’amena devant l’auberge pour prendre un peu le
frais.
Orion : De quoi tu veux me parler ?
Ukyo : Et bien vu que tes sœurs ont développé leur don,
j’avais pensé éveiller le tien si tu le souhaites.
Orion : Ah ouais grave. Mais comment tu vas t’y
prendre ?
Ukyo : Très bonne question. J’ai facilement pu deviner que
ta grande sœur, Cordélia, possédait le don de la force vu son caractère et en
ce qui concerne Eléanore, elle les a éveillés elle-même. Mais pour toi je vais
faire des petits tests voir là où tu es le plus sensible. Ce que je te propose
c’est lorsque tu as un moment de libre à ton école, essaie de trouver un
endroit à l’abri des regards. Tu te concentreras sur le « Toi »
intérieur. Ferme les yeux et prends en compte de tout ce qui t’entoure. Et
ensuite réalise ce qui va se passer. Fait ça plusieurs fois et normalement tu
vas prendre conscience d’un changement en toi et à ce moment tu me diras ce que
tu ressens. Je pourrais ainsi analyser ton don. Tu es d’accord ?
Orion : Ok, demain je commence à faire cela !!!! Merci
pour le conseil Ukyo. Au fait, je peux te demander quelque chose ?
Ukyo : Bien sur !
Orion : Tu n’en pincerais pas pour ma grande sœur ?
Ukyo : Ah ah !!! Ca se voit tant que ça ?
Orion : Attend, tu croyais que ça allait passer inaperçu ?
Tu rigoles j’espère.
Ukyo : Et bien… je ne suis pas très doué pour cacher mes
sentiments et ça me joue des tours parfois, les gens lisent en moi comme dans
un livre ouvert.
Orion : Ouais pas la peine de le dire j’avais remarqué ^^
Bon si tu veux je pourrais te donner des conseils !!!
Ukyo : Ah ouais ? Et qu’est ce qu’un gamin de ton âge
peut m’apprendre sur ce sentiment ?
Orion : Et bien tu as devant toi la coqueluche des filles.
Ukyo : Oh, pardon Monsieur ^^ Mais avant que tu m’apprennes
quoi que ce soit concentre toi sur l’ouverture de ton don.
Orion : Ouais, ouais, je commence demain et je te fais un
compte rendu.
Ukyo : Super ^^ Allé dors bien.
Orion : Bonne nuit.
Orion
rentra et parti de suite en direction de sa chambre. En attendant, Ukyo resta
quelques minutes encore dehors pour profiter de la fraicheur de la nuit avant
d’aller à son tour dormir.
Le
lendemain matin, Cordélia fut la première levée et prépara le petit déjeuné
avant d’aller travailler. S’en suit Eléanore et Orion avant de partir chacun en
cours. Sans que personne ne s’en aperçoive, Ukyo n’était plus présent dans
l’auberge.
Cordélia
convoqua Ikki.
Ikki : Et bien ma belle, que me vaut ce tête à tête ?
Cordélia : Et bien, j’ai une nouvelle qui ne devrait pas te
faire plaisir.
Ikki : Annonce toujours.
Cordélia : Je vais devoir démissionner car je vais ouvrir
l’auberge dans laquelle on vit pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille.
J’espère que ça va aller.
Ikki
fit quelques pas avant de s’assoir sur sa chaise derrière le bureau. Il avait
maintenant l’air de réfléchir.
Cordélia : Quelque chose ne va pas ?
Ikki : Et bien je suis ravie que tu ouvres cette auberge,
je comprends ta décision mais à part toi qui d’autre va travailler à
l’auberge ? Ta sœur et ton frère ? Vous ne serez pas assez nombreux
pour tenir une bâtisse aussi imposante.
Cordélia : Et bien Eléanore va m’aider et un homme nous à
rejoint. Ses parents travaillaient à l’auberge lorsque ma grand-mère était
vivante. Et il a décidé de nous aider. Et Orion pourra nous aider quand il
rentrera de l’école après ses devoirs.
Ikki : Ok, mais ça
ne suffira pas pour toutes les tâches que propose une auberge. Il vous faut
plus de personnel.
Cordélia : Je sais bien, c’est pour cela que je voulais
savoir si je pouvais afficher une annonce dans le magasin pour que les clients
qui peuvent être intéressés.
Ikki : J’aurais accepté avec plaisir, mais étant donné que
la majorité de nos clients sont dans une situation stable et aisée ce genre
d’annonce ne les intéresses pas. Par contre essaie de voir avec Shin s’il peut
t’aider à accrocher une annonce.
Cordélia : Ok, merci pour le conseil ^^ Je retourne
travailler.
Avant
qu’elle ne quitte le bureau, Ikki courra vers elle et l’enlaça. Cordélia n’eu
pas le temps de comprendre ce qu’il se passait.
Ikki : Tu es sûre que ça va aller ? Je ne peux
vraiment rien faire de plus pour vous aider ?
Sans
bouger, Cordélia le regarda.
Cordélia : C’est gentil, mais à part tout quitter et venir
nous aider, je ne vois pas comment tu peux nous aider. Et puis tu as tellement
fait pour nous. Tu m’as permis de travailler, tu m’as offert une superbe
voiture… Je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout cela.
Ikki : Fait bien attention à toi ma belle. Je ne veux pas
qu’il t’arrive malheur.
Cordélia : Depuis quand tu es devenu mon ange
gardien ? XD
Ikki : Depuis que j’ai posé les yeux sur toi.
Cordélia
ne s’attendait pas à cela. Elle savait qu’il fallait qu’elle parte mais elle ne
pouvait bouger. Son regard était toujours plongé dans ceux d’Ikki. Ce dernier
la regardait avec tellement de tendresse qu’elle en était touchée. Ikki prit le
visage de Cordélia dans ses mains et l’embrassa...
Du
côté d’Eléanore, elle continuait à faire circuler l’information sur la
recherche de personnes intéressées pour travailler dans une auberge avec l’aide
de Kent qui faisait également circuler la nouvelle par le biais des autres
professeurs.
Mine : Bon, il va falloir unir nos forces pour mettre en
place un coin confortable pour pouvoir dessiner le portrait des clients sans
qu’il ne souffre de l’attente.
Eléanore : Et bien pourquoi ne pas poser un divan afin que la
personne soit allongé et juste à côté poser une table avec un verre afin qu’il
puisse se désaltérer. Tu en penses quoi ?
Mine : J’en pense que c’est une excellente idée, on
rajoutera un parasol pour faire de l’ombre et si besoin on installera un
ventilateur s’il fait trop chaud.
Les
deux filles étaient ravies de leurs idées et notèrent tout cela sur un papier afin
de ne pas l’oublier. Eléanore jeta un rapide coup d’œil vers Toma pour voir si
son groupe avançait pour son stand. Son regard croisa le sien et ils se
sourirent mutuellement. Puis le professeur passa voir les filles afin de voir
où elles en étaient. Après avoir vu qu’elles avaient bien avancé, il leur
conseilla d’aller aider les autres groupes.
Aussitôt
Mine et Nel partirent en direction de Toma pour l’aider.
Mine : Alors mon petit Toma, tu galères pas trop ?
Toma : T’as pas idée
comment s’est galère de savoir où chercher des objets à récupérer pour faire la
construction.
Eléanore : Pourquoi ne pas faire des bazars ?
Tout
le monde regarda Eléanore et se regardèrent entre eux en murmurant des avis. Eléanore était
ravie de voir que son idée avait permis au groupe d’avancer mais plus elle
essayait d’écouter l’avis des autres et plus elle entendait des voix venant de
nulle part. Elle ne savait plus où donner de la tête, elle regarda tout autour
d’elle pour savoir d’où provenaient ses nombreuses voix. Un mal de tête lui
monta.
Mine : Ca va Nel ? Tu es bizarre.
Eléanore : Non, je ne me sens pas bien…
Toma : Qu’est ce qui ne
va pas ? Attend je vais t’amener à l’infirmerie, tu pourras t’y allonger.
Dans
un mouvement de panique, Toma amena Eléanore à l’infirmerie tandis que Mine
avertissait le professeur.
Eléanore
s’allongea sur le lit mais les voix n’avaient pas disparu. Elle se tenait la
tête entre ses mains.
Eléanore : S’il vous plait taisez-vous.
Toma : Mais personne ne
parle ma belle. Il n’y a que l’infirmer, toi et moi.
Eléanore : Je n’en peux plus d’entendre toutes ces voix.
Faites les taire.
Infirmier : Mademoiselle calmez-vous s’il vous plait. Fermez
les yeux et concentrez-vous sur ma voix, seulement sur ma voix.
Faites abstraction sur tout le reste et n’écoutez
que moi.
Eléanore
essaya de faire ce que l’infirmier lui disait mais elle entendait encore les
voix.
Infirmier : Vous n’entendez plus rien juste ma voix, vous
vous laissez guidée par le son de ma voix.
Eléanore
se concentra sur la voix qu’elle entendait et petit à petit les autres voix
disparaissaient lentement jusqu’à n’entendre que celle de l’infirmer.
Lorsqu’elle
rouvrir les yeux, elle vit ce dernier assis devant elle et Toma derrière lui la
regardant avec inquiétude.
Infirmier : Vous allez mieux ma chère ?
Eléanore : Oui, je vous remercie. Mais que m’est-il
arrivé ?
Infirmier : Et bien je pense que vous devez être pas mal
surmenée en ce moment. *En se retournant vers Toma* Merci jeune homme, je pense
qu’elle aura besoin de repos, vous pouvez retourner en cours.
Toma : Merci beaucoup
Monsieur. *Il serra les mains d’Eléanore et la regarda droit dans les
yeux* repose toi bien. Je reviendrais te
voir après le cours et je pense que Mine sera là aussi ^^.
Eléanore : D’accord ^^ Merci encore Toma.
Toma
lui embrassa les mains et repartie en classe. Eléanore s’allongea sur le lit et
l’infirmier se leva.
Infirmier : Dites moi mademoiselle, est-ce la premier fois
que cela vous arrive ?
Eléanore : Pardon ?
Infirmier : Les voix, c’est la première fois ?
Eléanore : Oui, ça ne était jamais arrivée auparavant.
Infirmier : D’accord, si jamais cela vous reprend revenez
directement me voir compris ? Pour le moment reposez-vous, et si vous le
souhaitez, je peux vous mettre une petite musique d’ambiance pour vous
détendre.
Eléanore : Je vous remercie.
Eléanore
s’était endormi et toutes les voix avaient disparues. Elle ne comprenait pas ce
qu’il lui était arrivé mais au fond d’elle quelque chose s’était ouvert. Dans
son sommeil elle vit une femme. Son visage lui était tellement familier mais
elle ne se souvenait plus de qui cela pouvait être. Elle était assise à côté de
cette femme et pleurait.
??? : Qui y a-t-il ma puce ?
Eléanore : J’entends tellement de voix, j’ai mal, tellement
mal.
??? : C’est normale ma chérie, tu as le don d’entendre les
pensées des gens mais tu n’arrive pas à le contrôler. Il faut que tu apprennes.
Essaie de te focaliser sur une voix qui t’attire et concentre-toi seulement sur
celle là.
Eléanore
ferma les yeux et se concentra en les plissant.
Eléanore : C’est dure maman.
Mère d’Eléanore : Je sais ma fille, mais essaie encore.
Eléanore
recommença. Parmi toutes les voix elle entendait des femmes discuter de leur
programme, d’autres de leur problème, des hommes donner des ordres, des personnes
se crier dessus. Parmi toutes ces turbulences, elle perçu la voix d’une
fillette chantant une chanson calme et douce. Elle commença donc à l’écouter
attentivement. Au début la musique était trouble mais plus elle tendait
l’oreille et plus les voix néfastes se dissipaient jusqu’à ce qu’elle n’entende
que la fillette.
Eléanore : *chantonnant*
Mère d’Eléanore : C’est bien ma fille, continue comme ça…
Eléanore
ouvrit les yeux et regarda autour d’elle. Assis sur une chaise l’infirmier la
fixait.
Infirmier : Tu as bien dormi ?
Eléanore : Oui, je me sens mieux.
Infirmier : Tant mieux, car tu as de la visite.
A
peine eu-t-il le temps de finir sa phrase que Toma et Mine entra.
Mine : Comment te sens-tu Nel ? Tu m’as fait une
de ces peurs tout à l’heure !
Eléanore : J’ai eu un vertige, je vais beaucoup mieux
maintenant que je me suis reposée.
Toma : Je suis rassuré
de voir que tu te porte mieux.
Mine : Monsieur, que lui est-il arrivée exactement ?
Elle parlait de voix.
Infirmier : Une très forte migraine peut entrainer une
turbulence de bruit semblable à des voix et c’est ce que votre camarade de
classe à subie. Mais après le repos qu’elle a eu, je pense que ça ira mieux. Je
conseille seulement de surveiller cela car si jamais cela revient il faudra
donc aller voir un médecin afin de vous prescrire un traitement adapté.
Mine : *Serrant Eléanore dans ses bras* T’inquiète pas je
vais te surveiller désormais. Tu dois être pas mal surmenée en ce moment. Tu
sais que je suis là si tu as besoin de moi.
Eléanore : Merci de ton soutien Mine, ça me touche beaucoup.
Toma : Elle peut
retourner en cours désormais ?
Infirmier : Bien sur.
Les
trois élèves sortirent de l’infirmerie. Mais avant de quitter l’endroit,
Eléanore se retourna.
Eléanore : Merci encore pour tout ce que vous avez fait.
Infirmier : C’est mon devoir de prendre soin des étudiants.
Si jamais tu ne te sens pas bien, n’hésite pas à revenir. Tu pourras te reposer
et rêver…
Eléanore
referma la porte sans quitter du regard l’infirmier et partirent tous les trois
en cours.
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