Chapitre 17

Les deux semaines passa sans qu’il y ait trop de mouvement.
Au petit matin, Eléanore, comme à son habitude était la première réveillée. Mais cette fois-ci elle devait partir plus tôt que les autres en cours car il lui fallait terminer les préparatifs pour la fête de son école. Elle laissa donc le petit déjeuné sur la table avec un mot pour les prévenir. Ce n’est que devant le portail de la fac qu’elle retrouva une bonne partie de sa classe dont Mine et Toma.

Mine : Salut Nel !!! Alors prête pour le dernier jour des préparatifs ? Aujourd’hui y aura du boulot.
Eléanore : Motivée à fond ^^
Toma : Et viens ici ma belle.

Toma attrapa Eléanore par la taille avant de l’embrasser.

Toma : Moi j’ai hâte d’être demain pur que tu puisses voir ce que le festival propose.
Eléanore : Oh oui j’ai vraiment hâte aussi.
Mine : J’espère Nel, que tu n’as pas oublié d’aiguiser tes crayons parce que demain ça va y aller.
Eléanore : Oui je me suis entrainer dans la semaine ^^.  D’ailleurs n’amour, demain tu pourras passer au stand avant la nuit ?
Toma : Heu oui y a pas de soucis ^^.

Tous les trois partirent en direction de la cours car leur stand était placé proche de l’entrée afin d’être voyant des l’arrivé des étudiants et autres accompagnateurs. La fête allait débuter le lendemain et il leur fallait tout finir. Au programme, la fête allait s’annonçait mouvementée. Chaque classe terminait leur stand. Tous les élèves étaient en mouvement ce qui créait une cacophonie monstrueuse.

Mine : Je déteste le dernier jour des préparatifs. J’ai l’impression d’être dans une fourmilière.
Eléanore : C’est vrai que tout le monde semble pressé et court dans tous les sens.
Mine : Bon ! *se tournant vers leur stand*, et bien je crois que pour nous tout est fini. Tu veux faire quoi ?
Eléanore : Heu… Je ne sais pas. On pourrait voir où en s’on le groupe  de Toma.
Mine : Ok, et si jamais ils ont fini on pourrait en profiter pour se balader et se retrouver loin de tout ce chahut.

Les deux filles se dirigèrent vers le  stand de création lorsqu’Eléanore fut bousculée par inadvertance.

??? : Veuillez m’excuser.
Eléanore : Ce n’est rien. Ah c’est vous docteur !
Infirmier : Tiens, je ne vous avez pas reconnu mademoiselle Amysui. J’espère ne pas vous avoir fait mal.
Eléanore : Non, je n’ai rien.
Infirmier : Il est difficile de circuler convenablement parmi cette foule d’élève.
Eléanore : En effet.
Infirmier : Mais dites moi, avez-vous fini votre stand ? Et qu’avez-vous décidé de faire ? Oui je sais, j’ai tendance à trop vouloir en savoir mais ma curiosité est mon plus grand défaut ^^
Eléanore : Nous avons décidé de faire plusieurs stands avec notre classe. Et pour le notre,  nous avons fait un atelier de portrait.
 Infirmier : C’est super, je pourrais avoir mon portrait ?
Eléanore : Ce sera avec plaisir.
Infirmier : Et bien j’ai hâte de voir ça demain ^^ Bon je dois te laisser.

Au lycée, Orion continuait son entrainement. Plus les jours passaient, et plus il prenait compte de tout ce qui l’entourait. Son ouïe s’était même amélioré, tout comme sa vue. Il était assez content mais pas satisfait car il ne connaissait toujours pas son don.

Orion : Et merde, je demanderai à Ukyo. Bon ils vont être où les deux autres ?

Après son entrainement, il marcha en direction de son école. Sur le chemin, il entendit des pleures. Quand il suivit les bruits, il s’enfonça dans la forêt. Il savait qu’il allait arriver en retard mais sa curiosité l’empêcher de faire demi tour et d’aller en cours. Il continua d’avancer. Chaque pas qu’il faisait l’approchait des pleures. Il vit une jeune fille au pied d’un arbre et courra dans sa direction pour savoir ce qu’elle avait.

Orion : Tu vas bien ?

Le jeune fille leva la tête et le regarda. Ses pleures avaient disparues et son visage traduisait l’étonnement.

Orion : Heu… ca va ?
??? : Tu es comme moi.
Orion : Pardon ?
??? : Laisse moi te regarder.

La jeune fille se leva aussitôt et commença à tourner autour d’Orion qui ne comprenait plus rien.

Orion : Oh ! Stop !!! J’aimerai savoir ce que tu fais là. Tu pleurais pas à l’instant ?
??? : Heu… non.
Orion : Si je t’ai entendu et ai suivi tes pleures jusqu’à ce que je tombe sur toi.
??? : Ouais bon ok, je pleurais mais ne le dis à personne. Par contre toi tu es intéressant.
Orion : Allais ça recommence.

Célynia : Je m’appelle Célynia. Et toi ?


Nom : ???
Prénom : Célynia
Age : ???
Elle aime : La nature, les animaux, l’eau, le vent, le feu et la terre.
Elle déteste : La torture,
Famille : ???
Caractéristique : elle adore protéger les animaux et a une attirance pour les éléments naturels


Orion : Je m’appelle Orion et pourquoi tu dis que je suis comme toi ?

Célynia : Et bien tu as des dons comme les miens !
Orion : De quoi tu parles ?
Célynia : Ok, bon suis moi et regarde.

La jeune fille amena Orion jusqu’à une clairière traversait par un ruisseau. Célynia laissa Orion derrière elle et se dirigea vers le point d’eau. Elle leva ses mains au dessus. Orion ne comprenait pas ce qu’elle faisait jusqu’à ce qu’il voit un fin filet d’eau s’élever dans les airs et l’entourer comme un ruban.

Orion : C’est toi qui fais ça ?
Célynia : Oui, et tu peux le faire.
Orion : Vas-y montre moi comment faire.
Célynia : Viens près de moi. Mets ta main au dessus de l’eau et concentre une énergie dans le creux de ta main. Si tu ressens une boule de chaleur, laisse la ne faire qu’une avec l’eau et à ce moment le lien se créait.

Orion plaça sa main comme l’avait dit la fille et commença à se concentrer. Il senti une chaleur mais pas dans le creux de sa main, bien au contraire la chaleur enrobait son corps comme si une enveloppe l’entourait. Il ne savait si cela faisait parti du processus mais il ne voulait pas arrêter maintenant alors qu’il était sur le point de voir son don et l’étendu de ce pouvoir. Plus il se concentrait et plus la chaleur s’éparpillait autour de lui. Il dirigea cette source vers l’eau. Le liquide s’éleva dans l’air pour entourer Orion comme un bouclier aquatique. Célynia le regarda étonnée de son potentiel. Il n’arrivait pas à croire ce qui se réalisait. L’eau se posa délicatement sur lui comme une armure seul son visage était dégagé.

Orion : Houaaa c’est moi qui fais ça ?
Célynia : Alors là, je m’attendais pas à ça.
Orion : Comment savais-tu pour moi ? Et toi comment se fait-il que tu sache faire ça ?
Célynia : je le sentais. Et en ce qui me concerne disons que je ne suis pas vraiment comme toi. Je suis une autre.
Orion : Et je dois comprendre quoi par « une autre » ?
Célynia : Et bien vu que tu es au courant du don je pense que tu peux savoir la source de ça. En fait ce pouvoir tu l’as eu grâce à « nous ». « Nous » c’est moi et mon espèce. D’apparence nous vous ressemblons mais nous ne sommes pas du tout pareilles…
Orion : Attend deux seconde, je te suis plus là mais je pense que le mieux c’est que tu me suives pour en discuter avec mes sœurs et Ukyo. Je pense que tu seras mieux comprise que par moi parce que je capte rien ce que tu viens de me dire.
Célynia : Attend, tu veux dire que tu connais Ukyo Arukuy ?
Orion : Heu ouais pourquoi tu le connais ?
Célynia : Oui c’est un ami à moi. Et tu dis qu’il est avec toi ? Ce qui signifie que c’est toi qui vit à l’auberge ?
Orion : Ouais en effet… mais comment tu sais tout ça sérieux. T’es flippante.
Célynia : Amène-moi chez toi, il faut que j’aille voir Ukyo.
Orion : Ok, mais avant laisse moi juste faire un truc. Et heu… comment je fais pour enlever l’eau qui m’entoure ?
Célynia : Imagine-toi sans ton armure aquatique.

Au même moment, l’eau tomba de son corps mais l’avait trempé. Tous ses habits étaient mouillés. Il ne s’occupait pas de ce problème et marcha en direction de l’école suivit de Célynia. Une fois devant, Orion demanda à Célynia de l’attendre ici et parti dans la cours.

Akemi : Ah bah te voila enfin. Mais qu’est ce que t’as fait pour être trempé comme ça ?
Ryo : Houa mais tu es tombé où sérieux ?
Orion : Désolé les amis mais je vous expliquerais ça plus tard, je dois entrer chez moi d’urgence, vous pourrez prévenir les profs ?
Akemi : Ok mais t’a intérêts à nous raconter ce qu’il t’est arrivé.
Orion : Je vous le promets. Bon je dois y aller. A demain !!!

Orion reparti rejoindre Célynia laissant Ryo et Akemi retourner en cours. Une fois devant l’auberge, Orion fit entrer la fille en espérant qu’Ukyo serait présent.

Orion : UKYO !!!! T’ES LAAAAA !!!!!
Ukyo : Mais ça va pas d’hurler comme ça sérieux ? Qu’est ce qui t’arrive ?

La jeune fille leva la tête lorsqu’elle entendit Ukyo.

Ukyo : C’est toi Célynia ?
Célynia : Salut mec ^^
Ukyo : Mais qu’est ce que tu fous là sérieux ? T’avais pas quitté le pays ? Et qu’est ce que tu fais avec Orion ?
Célynia : Si mais je suis revenue j’adore ce village. Et c’est le petit qui m’a trouvé.
Orion : Et c’est reparti. Je suis pas petit compris !
Célynia : Oups pardon. Je ne voulais pas être méchante. Putain Ukyo, tu verrais le potentiel de ce gosse, il est énorme.
Ukyo : Il a découvert son don ?
Célynia : Seulement une parti et je peux te dire que c’est beau à voir. Mais qu’est ce que tu fous là toi ?
Ukyo : Et bien je reviens à ma place de gardien !!!
Célynia : Attend tu veux dire que les gardiens du codex ce sont les occupants de cette auberge ?
Ukyo : Et ouais.
Orion : Heu… ça va je vous dérange pas ?
Ukyo : Oh oui pardon Orion, Célynia et moi avons travaillés ensemble pour protéger ta grand-mère mais lorsqu’elle nous a quitté tout le monde et parti de leur côté pour vivre leur vie. Mais avant de t’en dire plus, je pense qu’il serait préférable d’attendre tes sœurs.

En attendant qu’elles arrivent, Orion proposa à Ukyo ainsi qu’à Célynia un petit moment de détente aux sources.
Dans le garage de Satsuki, Cordélia essayait de se garder de bon souvenir du magasin et de son personnel. Elle savait qu’elle allait bientôt tous les quitter et cela la rendait triste.

Dirk : Et bien t’en fait une de ces tête. Tu es triste de partir ?
Cordélia : De quoi  tu parles ? Moi triste ? Pfff…
Dirk : Ca ne sert à rien de le cacher, c’est marqué en gros sur ton visage.
Cordélia : Ouais bah j’aime pas montrer mes émotions. Alors fait genre que tu vois rien.
Dirk : Ok, c’est bon. Au fait tu fais quoi demain ?
Cordélia : Et bien c’est la fête au lycée de ma sœur et j’avais pensé y faire un tour.
Dirk : Ah c’est demain ! C’est super ça. Et ta sœur elle a choisi quoi comme stand ?
Cordélia : Un stand pour dessiner le portrait des visiteurs.
Dirk : Houaaa trop bien, j’ignorais que ta sœur faisait des études dans l’art. Tu penses qu’elle pourra me faire un portrait de moi ?
Cordélia : Heu, oui je pense que ça pourrais se faire pourquoi ?
Dirk : Comme ça je pourrais te le donner ^^
Cordélia : Non mais ça va pas toi XD t’es un psychopathe oui.
Dirk : Ah je t’avais pas prévenu ? XD
Yosuke : Mais qu’est ce que vous faites tous les deux à rigoler ainsi ?
Cordélia : On discutait de la fête du lycée de demain.
Yosuke : Ah oui c’est vrai c’est demain. J’espère pouvoir y aller histoire de rencontrer pleins de jolies filles.
Cordélia : Mais tu penses qu’à ça dit moi. T’as quel âge au fait ?
Yosuke : L’âge ne compte en rien la dedans, je joue seulement sur mon charme.
Ikki : Et bien je vois que l’on se prend une petite pause. Au fait demain le magasin n’ouvrira pas vu qu’il  a la fête du lycée, je pensais en profiter avec vous.
Cordélia : Et bah, moi qui pensait ne pas voir vos têtes c’est loupé.
Ikki : Comme si tu le souhaitais vraiment. Je sais qu’au fond de toi on va te manquer quand tu seras plus ici.
Cordélia : Mais merde. C’est marqué en gros sur mon front ou quoi ?
Ikki : Ca fait peut être un plus de deux mois que tu t’es installée ici mais on te connait par cœur. Alors ça ne sert à rien de le cacher.
Cordélia : Peut être mais j’aime pas que l’on me voit sensible.
Dirk : C’est pourtant mignon chez une femme.
Yosuke : Et puis ce n’est pas parce tu peux être parfois sentimentale que ça fait de toi une personne faible.
Cordélia : Ouais bah s’il vous plait n’en rajouter pas avec vos phrases à deux ronds pour me remonter le moral. J’aimerai garder un peu de dignité. Et puis il est peut être temps de bosser les gars !!! Allé hop, hop, hop !!!

Les trois hommes rigolèrent en voyant Cordélia prendre les raines. L’après midi passa assez vite et Eléanore et Cordélia rentrèrent toutes les deux avec 1h de décalage. Eléanore avait donc rencontré Célynia et ce fut au tour de Cordélia de faire sa connaissance.

Cordélia : Coucou tout le monde, je suis rentrée !!!!
Eléanore : Bienvenue à la maison neesan. T’as journée s’est bien passé ?
Cordélia : Comme d’hab’ ^^

Dehors des cris et des rires s’élevèrent dans le ciel.

Cordélia : Et bien, on dirait qu’il y a du monde dans les sources !!!
Eléanore : Ah oui d’ailleurs, il y a la présence d’une « jeune » fille qui serait comme nous. Avec des dons.
Célynia : Pas exactement comme vous à proprement parler. Mais je vais vous expliquer tout cela dans un instant. Enchantée de te rencontrer Cordélia, je me nomme Célynia.
Cordélia : Heu, enchantée également. Je peux te poser une question ?
Célynia : Bien sur !
Cordélia : Comment tu t’es retrouvée chez nous ?
Orion : Grâce à moi !!! Salut neesan ^^
Ukyo : Et c’est une connaissance pour moi ! Bonsoir et bienvenue à la maison Cordélia.
Cordélia : Ok… Serait-il possible d’avoir une explication ?
Célynia : Bien évidemment, je vais tout vous expliquer. Par contre, je tiens à vous prévenir que ce que vous allez entendre va vous paraitre étrange voire irréaliste. Ce sera à vous de savoir si vous voulez me croire ou non. Bon, tout d’abord je ne suis pas un être humain comme vous dans le sens où j’ai plus de 5 000 ans.

En entendant cela tous eu une réaction surprenant excepté Ukyo.

Célynia : Je sais que cela peut vous paraître beaucoup mais pour moi je ne suis même pas à la moitié de ma vie. Mon peuple à vécu sur votre planète avant qu’elle ne devienne la Terre actuelle. Vous savez que la Terre est née du Big Bang ! Et bien c’est faux. La planète que vous connaissait n’était pas du tout la même à mon époque. Les caractéristiques étaient totalement différentes avec des étoiles différentes, tel que le soleil. Les êtres vivants qui y habitait ne ressemble en rien aux  humains actuels tout comme la faune et la flore. Leurs connaissance et savoir diffèrent en tout points de notre technologie. Nous avions une technologie beaucoup plus avancé basé sur des priorités qui ne peut plus exister aujourd’hui. Nos facultés mentales, sensorielles et tous ce qui composait notre population était surdimensionnée à la votre. Nous vivions grâce à la présence d’un astre qui se rapproche à votre soleil. Mais comme chaque élément de l’existence elle-même, ce qui nait un jour, meurt un jour. C’est ce qui est arrivé pour notre astre, qui était notre source d’énergie. Lorsqu’elle commença à montrer un signe de faiblesse nous avons tout mis en œuvre pour la survie de notre espère. Nous ignorons ce que cela allé entrainer s’il devait exploser. Ce qui ne tardait plus car quelques centaines d’années plus tard nous avons eu notre réponse. Mais comme nous avions été préparés pour cette situation nous nous sommes abrités sous terre à des kilomètres de profondeur. Car nous avions découvert que plus nous nous approchons du noyau de la planète et plus il serait difficile de nous détruire. Car l’astre ne fit que des dégâts à la surface. Mais cela n’empêcha pas la perte de nombreux d’entre nous. Après ce tragique évènement, un évènement auquel nous ne nous attendions pas se produisit. A l’endroit même où l’astre mourut quelque chose naissait. C’était le soleil, l’étoile même que vous connaissez actuellement…

Tout le monde fut absorbé par le récit de Célynia. Même si Ukyo savait ce qu’elle était, cela l’impressionnait toujours autant. Cordélia, Eléanore et Orion, quant à eux, ils étaient perdus car cela remettait en cause l’existence même de l’être humain.

Célynia : … Le soleil apporta une modification quasi-totale sur l’ensemble de la planète modifiant ses propriétés de base. La couche d’ozone se forma, l’air était plus condensé, une faune et une flore renaissaient du chaos. Nous avons souvent ignoré si cette transformation intégrale de la planète avait des conséquences mortelles pour nous. Nous avons donc décidé de rester cacher durant un moment sans prendre le risque d’anéantir notre civilisation. Puis les temps on passait, nous avons développé une ville souterraine, l’Homme évoluait au dessus jusqu’à ce que nous décidions un jour de tenter de remonter à la surface. Les plus faibles qui avaient survécu mourraient peu de temps après être remonté, quand aux jeunes, ils avaient en quelques sortes évolué et pouvaient résister aux conditions de la Terre. Nous avons gardé notre identité secrète aux yeux des humains par méfiance. Avec le temps des humains et des personnes de notre espèce ont créé une progéniture mixte. Des hommes possédant nos facultés, votre génération. Aujourd’hui nous essayons de ne pas propager notre existence pour une raison.
Cordélia : Laquelle ?
Célynia : A cause du codex !
Cordélia : Heu c’est quoi encore ce truc de merde ? Le codex ?

Célynia : Disons que c’est la source de notre existence et de nos pouvoirs. Et que certaines personnes veulent l’avoir pour avoir ce pouvoir. Le don que vous avez c’est grâce au Codex que vous l’avez et si vous avez pu utiliser vos dons et les faire ressortir aussi vite c’est que vous avez une partie du codex chez vous. Normalement il faut quelques mois avant de les découvrir et de les utiliser comme vous le faites.
Cordélia : Comment tu sais à quel niveau je les utilise ?
Célynia : Je le sens en vous. Étant une pure dans le sens où je suis de la lignée directe de ma race je peux ressentir le pouvoir dans chacun de nous et de vous.
Cordélia : Et pour en revenir au codex ça ressemble à quoi ?
Célynia : Heu… très bonne question.
Cordélia : Pardon ? Tu veux dire que tu sais pas à quoi ressemble e codex ? Tu l’as jamais vu ?
Célynia : *en évitant le regard de Cordélia* Non.
Cordélia : Elle se fou de moi !
Eléanore : Calme-toi neesan. *en se tournant vers Célynia*. Excusez-moi mais vous avez mentionné qu’une partie du codex était chez nous. Qu’entendre-vous par là ?
Célynia : Et bien votre grand-mère gardait secrètement le secret du codex pour perpétuer notre civilisation et éviter qu’il ne tombe entre de mauvaises mains. Et depuis des années voire des siècles, il est resté ici, dans cette auberge.
Ukyo : D’où la création de l’auberge !
Célynia : Exacte. L’auberge était également une couverture pour votre grand-mère et les personnes aillant protégé le codex avant elle.
Cordélia : Et où se cache-t-il ici ?
Célynia : …
Cordélia : Génial !!!!!!!!!!! Elle ne sait pas non plus, en gros elle sert à rien.
Eléanore : Neesan ! Ne dit pas cela. Nous en avons tout de même appris beaucoup sur nous et sur nos dons.
Ukyo : Oui en effet et je pense que cela nous suffit pour aujourd’hui. Il vous faut vous reposer. 

Célynia dormi dans une des chambres de l’auberge et ainsi la nuit passa dans un silence le plus total.

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